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Le
cerf-volant a dû exister à l’époque de la Rome antique (entre le 3ème siècle
avant. J.C. et le 5ème siècle après J.C). En effet les archéologues ont
trouvé un vase datant de cette époque où était dessinée une fille faisant
voler un cerf-volant. Le cerf-volant est d’origine orientale. Il a été
inventé par les Chinois. D’après des livres très anciens, il aurait plus de
2.000 ans que le premier cerf-volant chinois aurait flotté dans les airs. 2.
Les matériaux de fabrication Pour
fabriquer un cerf-volant, il faut différents types de matériau : Pour
la voilure : On peut utiliser tout type de matériaux, à condition qu’il soit
léger, résistant et non perméable à l’air(*) On
utilise très souvent : le spin, le Nylon,. le tyavek (c’est un tissu de polyéthylène qui a
l’aspect du papier). On
peut aussi utiliser les sacs poubelles ou des sacs recyclables. Pour
l’armature : Jusqu’aux années 70, plupart des cerfs-volants avaient
une armature en bois. Plus tard, on utilise des matériaux plus légers
comme la fibre de verre, le carbone et le bambou. . Si
le c. v. vole, c’est grâce à sa légèreté. C’est le vent qui le porte,
et le fil qui le retient et qui lui donne son équilibre. Si l’on coupe
le fil, le cerf-volant retombe. La
tâche du pilote est de le maintenir en l’air. Le
vent est un élément essentiel pour faire voler un cerf-volant mais il n’est
pas nécessaire d’avoir un grand vent. L’idéal pour s’amuser est le vent
de force 3. Mais, attention, si le vent est trop fort, le cerf-volant risque
d’exploser. Il
existe des cerfs-volants capables de voler pratiquement sans vent grâce à
leurs deux mètres d’envergure et leur poids plume. Même
s’il apparaît comme un sport tranquille, le cerf-volant présente tout de même
des dangers. En
1996, on a connu en France le premier accident mortel. Il y a surtout danger
lorsqu’on pratique le cerf-volant au milieu de la foule, comme à la plage. Les
précautions à prendre : ne pas être à proximité de fils électriques
ou d’arbres et faire attention aux gens autour de soi. . On
distingue plusieurs catégories de cerf-volant A.
Le cerf-volant statique(*) Il
est directement issu des premiers cerfs-volants et est retenu à la terre par un
fil. Il peut prendre toutes les formes et rayonner de mille couleurs. Il
existe 3 catégories de cerfs-volants statiques : 1.
Des cerfs-volants plats, monofils. Ils sont composés d’une armature et
d’une voile plate. Ils se stabilisent grâce à une queue plus ou moins
longue, (de 8à 10 fois la longue
que l’appareil). Plus le vent est fort, plus les turbulences sont importantes
et plus on allonge la queue. 2.
Les cerfs-volants souples, monofils. Ils sont composés uniquement de voile et
ils n’ont pas d’armature. Les c. v. prennent leur forme grâce à la coupe
du tissu et au vent qui les gonfle. 3.
Les cerfs-volants cellulaires, monofils. Ils sont composés de plusieurs plans
de voiles perpendiculaires ou parallèles les uns aux autres. Cela leur permet
d’être beaucoup plus stables pendant le vol. B.
Le cerf-volant combattant C’est
un cerf-volant souvent plat léger et de petite taille. Par à-coups successifs,
on arrive à diriger un combattant vers la gauche ou vers la droite, le haut ou
le bas, et à lui faire décrire des boucles dans un sens ou dans un autre. Dans
les pays asiatiques, on pratique des combats de cerfs-volants au cours desquels
des milliers de cerfs-volants s’affrontent dans le ciel. Cette mode des
combats arrive peu à peu en Europe. En France, des combats de cerfs-volants ont
lieu pendant les festivals de cerfs-volants à Dieppe, Hardelot, et à Berck. C.
Le cerf-volant parafoil, deux ou quatre lignes. Il
ressemble à une voile de parapente. Il est constitué de cellules souples qui
se gonflent au vent. Il est l’outil de base du cerf-volant tractif(*). D.
Le cerf-volant pilotable ou acrobatique Le
cerf-volant traditionnel est un beau jouet mais il ne tient à la terre que par
un fil, ce qui ne lui permet pas de faire des figures. Dans
les années 70, un Anglais lance avec succès un modèle en forme de losange
avec deux fils. C’est une nouvelle génération de cerfs-volants qui est née.
Il existe également des cerfs-volants pilotables à 4 fils. Quand
on tire à droite, il pique à droite ; à gauche, il pique à gauche.
C’est un jeu d’enfant ? Pas tant que cela, parce que le vent ne pardonne pas
les erreurs de pilotage. Les
premiers temps, on passe plus de temps le nez par terre à ramasser le
cerf-volant, que dans les nuages pour le regarder voler. La
forme la plus courante est le « delta(*) », car c’est la plus
performante. Pour
le maintenir en l’air ,il faut lutter, lutter contre les vents. Le but n’est
pas de tirer mais de parvenir à exécuter une figure. On peut ensuite commencer
à faire les premiers loopings. Tout
naturellement, le jeu est devenu un sport. L’apprentissage
du cerf-volant peut débuter très tôt auprès des jeunes enfants. Il nécessite
de nombreuses heures d’entraînement pour se perfectionner et contrôler
parfaitement son engin. C’est un sport qui nécessite beaucoup de
concentration et une très bonne condition physique. On
distingue deux catégories de sport. 1.
Le cerf-volant pilotable : C’est
à partir de ce type de cerf-volant qu’on organise aujourd’hui des compétitions
internationales de cerfs-volants. La
compétition de cerfs-volants consiste à faire voler des cerfs-volants, soit
individuellement, par deux ou par équipe. Avant
de mettre les engins dans l’air, les pilotes doivent décider des figures.
Pour arriver à les réaliser, les pilotes consacrent une quinzaine d’heures
par semaine. Ils font faire des enchaînements, des piqués, des cascades, des
courses poursuites et des loopings. Dans
chaque équipe, il y a un chef d’équipe qui donne le rythme pour que tous les
cerfs-volants soient synchronisés. Les compétitions se déroulent sur un fond
de musique. C’est une vraie chorégraphie, mais attention à ne pas s’emmêler
les fils ! ! 2.
Le cerf-volant tractif : Le
dernier-né de l’activité cerf-volant. C’est un cerf-volant qui grâce au
vent va pouvoir tirer de puissants moyens de glisse (ski, surf..): Le
char à cerf-volant (sur les plages) Sur
l’eau, associé à un surf, il devient un « KITE SURFING » sur
la neige c’est du « KITE SAILING » Actuellement
on peut même, dans certains clubs, pratiquer
le cerf-volant dans une salle. Ceci est possible grâce à toute une gamme de
cerfs-volants ultra légers. Le
cerf-volant est un art. Les engins sont de formes et de couleurs très variées.
De plus, il faut de l’imagination pour inventer toujours de nouvelles chorégraphies.
Tout cela permet d’offrir des spectacles toujours étonnants et magnifiques. De
nombreux festivals sont organisés chaque année pour rassembler les passionnés
de l’air. Le
cerf-volant est un beau jouet, un sport, mais il sert aussi aux scientifiques. C’est un outil qui a permis de comprendre la foudre, et d’inventer le paratonnerre. En 1901, il a permis d’envoyer des messages radio sur une très grande distance, grâce à une antenne placée sur un cerf-volant. Il permet aussi de prendre des mesures météorologiques(*), de faire de la photographie topographique (*).
DICTIONNAIRE STATIQUE
: qui demeure en un point, qui reste en l’air. NON-PERMEABLE
A L’AIR : qui ne se laisse pas traverser par
l’air. SYNCHRONISER :
c’est faire des mouvements en même temps DELTA :
un triangle isocèle. TRACTIF :
qui exerce une traction, c’est l’action de tirer. METEOROLOGIE
: c’est une étude des phénomènes atmosphériques pour savoir le temps
qu’il fera. PHOTOGRAPHIE
TOPOGRAPHIQUE : ce sont des photos pour en faire une carte, qui indique la
nature du terrain (les creux et les bosses).
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